Geocaching - Earthcaching
|
|
|
click on pictures to enlarge.
© Pictures : MJX, except otherwise specified.
Je n’ai pas l’habitude de jouer sur
ordinateur et encore moins sur Internet. En fait je déteste cela au plus haut
des points. Rien ne vaut les jeux de société ou les jeux de plein air !
Mais, allez-vous me dire, pourquoi vous
dis-je (écris-je) cela ? Cela n’a rien à voir avec notre hobby commun, la
géologie !
Pas si sûr !
En effet, je suis revenu récemment sur
cette assertion, lorsque, grâce à mes enfants, j’ai découvert le « geocaching ».
Que cache ce mot « geocaching » ?
Il s’agit d’un jeu planétaire, et même
sidéral, qui consiste à trouver un lieu à partir d’une énigme ou de coordonnées
géographiques.
Ce jeu, démarré il y a quelques années grâce
à la libéralisation des données GPS par l’armée américaine en 2000, est au
départ entièrement gratuit.
Il commence par une inscription toute aussi
gratuite sur le site du jeu http://www.geocaching.com.
Il y a actuellement plus de 2.000.000 de
caches, classées en plusieurs catégories. La plupart sont traditionnelles,
c'est-à-dire qu’il suffit de trouver un lieu à partir de coordonnées indiquées
en clair ou de photos, de signer un petit carnet (logbook)
et d’enregistrer sa découverte sur le site. Quelques unes sont plutôt
difficiles d’accès, comme celle qui se trouve à proximité de la station
antarctique « Princesse Elisabeth », celle qui se trouve dans la
cuisine de la station orbitale internationale, celle qui se trouve à -3000m de
profondeur, celle qui se trouve à plus de 8000m d’altitude.
Cela ressemble aux jeux de piste de notre enfance. Il y a également de petits
objets qui doivent voyager (des « trackables »
ou « travel bug ») de cache en cache. J’ai
trouvé par exemple un petit oiseau qui avait parcouru plus de 60.000 km et j’ai
un triceratops qui, parti de Belgique, essaie, grâce aux participants de ce jeu, de rejoindre ses congénères dans le Dakota. Il
est actuellement dans la région de Munich, en Allemagne.
J’en viens maintenant à la géologie.
Les caches les plus intéressantes pour nous
sont les « earthcaches ». Celles-ci
permettent de recevoir quelques leçons de géologie sur le terrain et de visiter quelques sites remarquables.
A vous de les découvrir ! De beaux buts de promenade !
En voici deux exemples dans les Alpes de Haute Provence :
- Le stratotype du Barrémien
- L’anticlinal de la cabane de Boules
Et un en Belgique :
- Le porphyroïde de Fauquez
J’en installerai bientôt d'autres dans
les sites géologiques remarquables de Belgique, à moins que je ne sois devancé
par quelques autres fanas…(le contraire des "moldus").
Première publication revue de l'Escargotite n°196 - mai 2013 Marc Jauniaux
|